Abidjan, le 31 mai 2023 – Mercredi dernier, s’est tenu à Abidjan un important atelier de restitution de la revue du dossier d’investissement et de renouvellement des engagements de la société civile. Cet événement, qui s’est déroulé dans la salle de réunion de la DC-PEV, avait pour objectif de présenter aux organisations de la société civile (OSC) l’état d’avancement de la mise en œuvre du dossier d’investissement et de recueillir leurs engagements renouvelés.
L’État de Côte d’Ivoire s’est engagé à garantir un accès équitable à des soins de santé de qualité, dans le cadre de sa démarche visant à atteindre la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Afin de mobiliser les ressources financières nécessaires à la réalisation de cet objectif, la Côte d’Ivoire a rejoint en 2017 le Mécanisme de financement mondial (GFF) lors de la réunion d’intégration qui s’est tenue à accra avec les participants du GFF dans laquelle chaque pays participant devait venir avec différents acteurs comme la société civile, le secteur privé, le secteur public, les partenaires au développement ainsi que les organisations bilatérales. La FENOSCI avait reçu une participation particulière à cette réunion où le Directeur de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU) devait être le pilier important pour leurs réflexions futures.
Au sorti de cette réunion d’intégration, sous la conduite du cabinet du premier ministre et celui du ministre en charge de la santé publique, un processus consultatif et inclusif des principales parties prenantes gouvernementales et non gouvernementales a été mené pour rédiger un Dossier d’Investissement (DI) s’articulant autour de trois principaux volets dont l’analyse stratégique des goulots d’étranglements permettant de présenter des arguments en faveur d’investissements plus importants dans les soins de santé primaire, le choix d’interventions prioritaires fondé sur des bases factuelles et sur leur capacité à apporter une solution aux principaux problèmes du système de santé et le coût de l’investissement nécessaire pour financer la mise en œuvre des interventions prioritaires. Dans le but de trouver des solutions aux problèmes de financement qui se pose, d’où des plans traduits en axes de travail prioritaires ont été élaborés. Il s’agit donc d’assurer la mobilisation de la communauté, d’accroitre et/ou de déployer de manière efficience les ressources humaines du secteur de la santé, de garantir la qualité des soins de santé primaire ainsi que les médicaments de qualité à un coût abordable, d’améliorer la qualité des données pour la prise de décision et également d’augmenter et/d’utiliser les ressources pour la santé de manière efficience.
La mise en œuvre des activités du dossier d’Investissement a débuté en 2020 et est suivi par la plateforme Nationale de Coordination du Financement de la Santé (PNCFS) présidé par la primature, et sa mise en œuvre est assurée par le Ministère en charge de la santé supervisée par le Directeur générale de la santé.
Après deux années et demi de mise en œuvre, cette revue à mi-parcours avait pour objectifs d’évaluer le niveau de réalisation des objectifs du dossier d’investissement, de faire le point sur le niveau d’alignement et de financement du gouvernement et des partenaires, d’identifier les difficultés rencontrées, de renouveler les engagements des organisations de la société civile pour atteindre les objectifs fixés d’ici fin 2024 et de formuler des recommandations.
L’atelier de restitution a réuni les organisations de la société civile, les partenaires institutionnels et une équipe de facilitateurs. Au cours de la journée, différents sujets ont été abordés, tels que la présentation du dossier d’investissement, du financement et de la cartographie des bailleurs et partenaires techniques financiers, ainsi que le rappel des engagements de la société civile pris lors du dialogue national sur le financement de la santé en 2019.
Les principaux résultats obtenus jusqu’à présent ont été présentés, en mettant l’accent sur les indicateurs de performance et les priorités à venir. L’objectif était également
L’atelier s’est déroulé dans une atmosphère dynamique et participative, avec des discussions constructives sur le processus de mobilisation des ressources au niveau mondial pour le GFF.
